Le cyclecar Bédélia dans l'espression de sa plus grande originalité : deux places en tandem, transmission par courroie |
INSPIREE DU BLÉRIOT IX La voiturette Bédélia est née en 1907 par accident. Henri Devaux, mon grand-père et Robert Bourdeau, élèves ingénieurs à l'école Violet, avaient achete une moto qui selon l'usage de l'époque etait attelée à transporter le passager. 
Au lendemain d'un carambolage, les deux jeunes gens se retrouverent avec les débris de leur attelage : Quatre roues, un moteur. C'était suffisant pour imaginer de construire un petit véhicule. Avec peu de moyens, les deux amis furent contraints d'imaginer des solutions simples : Un chassis/carrosserie autoporteur à claire |
voie inspiré de la cellule du Blériot IX
un essieu dit à cheville ouvrière, c'est à dire pivotant sur un axe central, le
moteur a l'avant et deux courroies de transmission entraînant directement les roues arrières
libres. Comme les motos de l'époque, ce prototype rustique ne disposait d'aucun système d'embrayage...
Le passager poussait pour démarrer et on sautait dedans en vitesse. La tradition familiale raconte
que le volant avait été fabriqué par un cercle de pieds de chaise et que
les sièges étaient deux sacs de charbon tendus...
Henri Devaux et Robert Bourdeau participèrent an vacances, l'été 1907, vers le Mont Saint Michel, avec leur voiturette sommaire. Extremement lêger, l'engin se révéla très rapide par rapport aux lourdes auto. En route, ils rencontrèrent quelques automobilistes, qui séduits par les performances du petit véhicule, leur demandèrent d'en construire. Rentrés a Paris, les deux amis louèrent un atelier 32 rue Félicien David, le long de la Seine, a Passy dens ce qui était encore un village. Bédélia, Pourquoi? On dit que ce fut les initiales des deux constructeurs "B&D liés." Le moteur est estampillé B-D et les modèles se nomment BD1 ou BD2. On sait aussi que Bédélia était un prénom féminin américain, et que c'était une chanson populaire à l'époque. Ceci explique peut-être cela? |
